Pas si simple de trouver les mots justes pour qualifier notre cadre de vie.
J'ai fini par m'arrêter sur les mots "héritage" et "vivant".

Située dans le nord du Pays d'Auge, entre Pont-l'Evêque et Deauville, Saint-Etienne la Thillaye est une commune de 12 Km2 (la moitié de la superficie de Caen, sa Préfecture).

Eloignée de toute agglomération urbaine, d'une très faible densité de population (voir Saint-Etienne la Thillaye en chiffres), son patrimoine naturel est considérable.
L'habitat traditionnel (40% des habitations actuelles datent d'avant 1939), son église, ses fermes et ses haras, contribuent également à son identité.

Quand on accepte la charge d'un tel héritage, on se doit de tout mettre en oeuvre pour pouvoir un jour, à son tour, le transmettre sans l'avoir totalement dénaturé.

Mais Saint-Etienne ne se résume pas à une jolie carte postale.
C'est une commune vivante en pleine expansion démographique (+ 25% d'habitants en 10 ans) et dont la population rajeunit (30% de moins de 20 ans).

Comment conjuguer la préservation de ce cadre de vie exceptionnel avec la croissance légitime de la population ?

Souhaitons, que la nécessité pour la toute proche "Côte Fleurie" de se tourner vers l'arrière pays pour augmenter son offre immobilière, ne mette pas un point final à ce débat...